Le conte de la petite fille qui portait sur son coeur le poids du monde
- fleursenergie
- 29 mars 2022
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« Je n’ai plus foi en l’humanité » dit la petite fille qui portait sur son cœur le poids du monde. « Mais que dis-tu petite fille ? » lui répondit la Rose « si tu n’as plus la foi, comment vivras-tu le reste de ta vie ? » « Je ne sais pas. Les guerres, les maladies, les crises économiques, tout cela me pèse sur le cœur. Si le monde doit s’arrêter dans les 100 ou 200 prochaines années, à quoi bon continuer à construire, à avoir des enfants, à créer l’avenir ? Bientôt nous allons tous couler sous les eaux, morts de chaud, en grande précarité. Et moi je ne sais pas avancer avec tout ça sur le cœur. » dit la petit fille avec des larmes de tristesse qui lui coulaient des yeux. « J’entends ton mal, petit fille. Peux-tu y faire quelque chose ? » « À mon niveau oui, je fais ce que je peux : je trie, je composte, je ne prends plus l’avion, je me propose d’héberger des personnes qui auraient besoin que je partage avec elle la petite cabane dans laquelle je vis. Mais je sais que c’est loin d’être suffisant ! Ceux qui décident, eux, ils font rien ! Et moi je porte le poids de ce rien sur mon cœur. »
Peur de l’avenir : le pari de la foi
« Connais-tu, petite fille, le pari de la foi ? » « Non. » dit la petite fille curieuse, qui espérait plus que tout au monde que la Rose puisse alléger son cœur lourd. « Le pari de la foi, est qu’en tant qu’être humain, pour percevoir la magie de l’Univers, tu dois d’abord y croire. Tu peux donc vivre dans une réalité qui n’a pas de sens, ni de magie, ni d’anges, ni de fées, ni d’énergie. Comme tu peux vivre dans une réalité dans laquelle une Rose te parle, parce que tu commences à l’écouter. Dans les deux cas, tu ne sauras jamais ce qui est vrai : peux-tu démontrer que les anges n’existent pas ? Peux tu démontrer qu’ils existent ? Chacun.e parie de croire ou non, et crée sa réalité ainsi. » « Je ne m’étais jamais posée la question comme cela, la Rose. », dit la petite fille qui portait sur son cœur le poids du monde allégé de quelques tonnes. Mais même si je décide de croire que le sens, la magie, les anges, les fées et l’énergie existent, cela ne m’enlève pas l’idée que les humains vont à leur perte et que personne ne sera là pour sauver le monde ! »
« J’ai peur de l’avenir » : et si tu acceptais que tu ne peux prévoir l’avenir ?
« Sais-tu, petite fille qui porte sur son coeur le poids du monde allégé de quelques tonnes, que même les plus grand.e.s médecins, les plus grand.e.s ingénieurs, les plus grand.e.s physicien.e.s, font ce pari ? Certain.e.s croient en une puissance supérieure, d’autres non. Mais en général, tou.te.s diront que des miracles arrivent tous les jours, et que personne ne peut les expliquer. Pourquoi essayes-tu d’expliquer à l’avance le futur qui nous est à tou.te.s inconnu ? Pourquoi, petite fille, ne vois-tu pas que des miracles pourront encore se produire et que tu ne peux aucunement les prévoir ? » « Je ne sais pas, la Rose… », répondit la petite fille, qui cherchait à comprendre avec sa tête, alors que son coeur continuait de s’alléger. « N’essaye pas de comprendre avec ta tête », lui dit la Rose qui sentait ce conflit dans la petite fille. « Ta tête est toute petite aux yeux de l’Univers, alors que ton coeur sait, lui. Toutes ces inquiétudes de ta tête, combien te coûtent-t’elles au quotidien ? Ne vois-tu pas que tu ne sais pas, que même les plus grands stratèges et les plus éminents scientifiques, ne peuvent prévoir les miracles de la Vie ? La Vie connait le chemin, petite fille. La Vie saura quoi faire. Aies la foi. »
Peur du futur : ne plus se laisser happer par des considérations mentales
« Chère amie la Rose, je t’entends, mais cette fois je ne t’écoute plus avec ma tête. Je t’écoute avec mon coeur, et celui-ci vole à travers les Cieux ! Longtemps j’ai cru que ma tête savait et devait comprendre, et plus je cherchais avec ma tête plus mon coeur s’alourdissait. Il devenait tellement lourd que je cherchais des moyens de m’évader avec des divertissements, des champignons que j’appelais magiques, des boissons assourdissantes. Tout cela avait pour but de faire taire ma tête pendant un temps. Mais toi, la Rose, tu viens de me montrer le chemin de la légèreté joyeuse et authentique : le chemin du coeur. » Ainsi la petite fille qui avait désormais la tête apaisée et le coeur léger comme l’aile d’un ange partit rejoindre sa famille avec un message si important qu’elle avait envie de le chanter sur tous les toits ! Elle rencontrerait dans sa vie de nombreuses personnes qui lui reprocheraient d’avoir emprunté le chemin du coeur, mais elle savait. Elle savait pour toujours que sa vie était plus belle, que sa contribution au monde était plus joyeuse et plus pleine d’amour. À chaque fois qu’elle réemprunterait le chemin du coeur, la petite fille retrouverait sa foi en l’humanité et se souviendrait du pari que lui avait offert la Rose. La petite fille étant joueuse, elle pariait de plus en plus, et plus elle pariait, plus elle était heureuse.
Noémie Elkrieff
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